Reconstruire le Québec – L’espoir pour vaincre le cynisme

Deltell

Le 22 juin dernier, le Québec se rappelait le 50e anniversaire de l’élection du gouvernement Lesage et de son équipe du tonnerre. On évoque aujourd’hui avec nostalgie cette époque enivrante où tout était à bâtir, à conquérir et à affirmer. Comparée à la grisaille politique actuelle, cette page de notre histoire nous semble bien lointaine par notre incapacité à recréer un tel engouement pour la chose publique

Pourtant, la période qui a tout juste précédé la Révolution tranquille ressemble, à bien des égards, à celle que nous connaissons aujourd’hui : un univers politique bloqué, un sentiment de se faire dépasser par le reste du monde et surtout, un puissant désir de passer un grand coup de balai collectif.

Aujourd’hui, notre État est en panne. Panne des finances publiques. Panne de solutions nouvelles aux maux de notre société. Panne de confiance des citoyens envers la classe politique. Panne de grands projets et de mobilisation. Et surtout, panne de fierté et d’espoir. Pour dire vrai, l’État québécois souffre d’une panne généralisée.

Cette impasse doit constituer l’occasion que nous devons saisir ensemble. Nous devons retrouver notre esprit entrepreneur pour rebondir comme société et nous propulser vers de nouveaux succès. Il nous faut reconstruire l’État québécois. Reconstruire pour retrouver notre place tout en haut. Reconstruire pour gagner à nouveau. Reconstruire pour être les meilleurs, pour être l’exemple à suivre. Reconstruire et en tirer une nouvelle fierté, une volonté de s’impliquer et de faire arriver les choses.

Reconstruire notre système d’éducation sur la simple base de l’acquisition des connaissances et du sentiment d’appartenance. En finir avec cette réforme ratée, cette bureaucratie étouffante et cette culture de l’échec qui nous fait niveler par le bas.

Reconstruire notre système de santé en s’inspirant du modèle européen, un système où les soins aux patients sont la véritable priorité grâce à la pratique médicale mixte public/privé. En finir avec ce système incapable d’offrir des soins de santé à temps pour l’ensemble de la population.

Reconstruire notre appareil administratif en se recentrant sur les fonctions de base de l’État et en remettant la notion du mérite au cœur de notre fonction publique qui travaille fort. En finir avec l’État tentaculaire qui veut tout contrôler et qui étouffe sous une étreinte sans cesse grandissante.

Reconstruire nos finances publiques en faisant le ménage dans nos priorités pour enfin vivre selon nos moyens. En finir avec cette culture du pelletage en avant qui consiste à faire payer la facture d’épicerie aux générations futures.

Reconstruire le pouvoir moral du politique en restaurant, dans les paroles et les gestes, la primauté de notre État national comme fiduciaire de l’intérêt commun. En finir avec tous les lobbys qui ankylosent depuis trop longtemps notre élan.

Reconstruire notre force politique nationale en affirmant fièrement ce que nous sommes et surtout en misant sur notre identité historique unique dans le continent nord-américain, En finir avec l’éternel débat stérile souveraineté-fédéralisme qui divise et affaiblit.

C’est dans les moments difficiles que les grandes réussites naissent et se construisent. Le Québec traverse actuellement une période douloureuse à tous points de vue. Mais pour ceux qui voient plus loin, il y a maintenant, dans le destin du Québec, une opportunité historique qu’il nous faut saisir.

Nous convions les gens d’ici à reconstruire le Québec. Qu’ils soient aux études, à élever une famille ou à la retraite, je suis intiment convaincu que les Québécois sont désireux de se mobiliser derrière ce projet d’avenir. C’est un projet politique mobilisateur dont la réussite demeure la meilleure garantie de notre rayonnement futur en cette terre d’Amérique.

Nous avons une capacité inouïe de s’adapter aux réalités nouvelles et surtout, de transformer ces changements en succès. Pour s’en convaincre, pensons aux réussites du Québec des années 60 qui a renversé totalement la vapeur au chapitre du niveau de scolarisation de la population sur une seule décennie, ou encore du succès immense de nos entreprises à l’exportation au lendemain de l’Accord de libre-échange.

Pour prospérer au sein du continent nord-américain anglophone, la nation québécoise doit compter sur un État responsable, audacieux et à l’avant-garde. Un État qui puise sa force dans ses succès, dans son efficacité et dans sa pertinence plutôt que dans sa démesure ou son omniprésence. Un État fort de nous, les Québécois attachés profondément à notre patrie, à notre langue et à notre territoire.

Certains en rêvent, d’autres en parlent. Nous, nous convions les Québécois à le réaliser.

Gérard Deltell
Chef de l’Action démocratique du Québec

Voeux de Gérard Deltell à l’occasion de la Fête nationale 2010

Le dernier sondage de Léger Marketing-Le Devoir: au delà des titres…

Le 14 juin 2010, le journal Le Devoir nous est arrivé avec un sondage intéressant. Au delà des titres accrocheurs (ici et ici), certains chiffres sont passés sous le radar des médias et ont été peu mentionnés. Comme la performance de l’ADQ dans la région de Québec par exemple: elle est au nez à nez avec le PQ à 31 % laissant les libéraux à la traine comme l’on peut le voir ici:

La performance est d’autant plus remarquable lorsqu’on constate que l’ADQ est le seul parti qui a progressé dans la région de Québec depuis novembre 2009, les libéraux et le PQ ayant reculé. Ici les chiffres de novembre 2009:

Une autre statistique particulièrement intéressante est la suivante que je vous fait voir ici:

On remarque que globalement les québécois ont une image partagée de Mme marois et que cela n’a pas changé depuis décembre 2009. À l’opposé les québécois ont une image fort positive de Gérard Deltell et cette image s’est améliorée de 7 % depuis décembre 2009.

(Merci au blogue Agora.Québec)

Deltell propose une commission parlementaire

Pour regarder cliquez sur l’image:

L’Action démocratique du Québec demande la suspension des travaux de la Commission Bastarache.

Pour regarder le reportage , cliquez sur l’image:

Gérard Deltell réclame la suspension de la Commission Bastarache


COMMUNIQUÉ

Le chef adéquiste réitère que Marc Bellemare doit venir s’expliquer à l’Assemblée nationale.

Le chef de l’Action démocratique du Québec, M. Gérard Deltell, a réclamé aujourd’hui la suspension de la Commission Bastarache, le temps que les députés de l’Assemblée nationale puissent entendre le plus rapidement possible le témoignage de Me Marc Bellemare.

« Depuis le début, tout est croche dans cette commission d’enquête. Au départ, elle a été le symbole d’une énième mauvaise gestion de crise du gouvernement libéral. En moins de 24 heures, celui qui était l’accusé, Jean Charest, a lui-même constitué son tribunal, nommé son juge et choisit son mandat. Le but de cette opération est uniquement de laver sa réputation plutôt que de connaître la vérité. C’est même son homme de confiance, Jacques Dupuis, qui a appelé le juge plutôt que sa propre ministre de la Justice. Quelques semaines plus tard, on assiste à la démission du procureur en chef de la Commission. Puis, on apprend que les associés de la firme pour laquelle travaille Me Bastarache ont contribué à la caisse du Parti libéral pour ces centaines de milliers de dollars, en plus d’obtenir de lucratifs contrats du gouvernement. Le refus de reconnaître le Parti québécois comme intervenant particulier aura toutefois été la goutte qui fait déborder le vase. On doit questionner le fait que le PQ ait appris à la dernière minute qu’il sera enquêté sans pouvoir se défendre. Dans notre démocratie, c’est complètement inacceptable. Cela traduit bien à quel point cette commission n’est rien d’autre qu’une arène de boxe sur mesure pour Jean Charest aux frais des contribuables », a déclaré le chef de l’ADQ.

L’Action démocratique du Québec réitère que l’ancien ministre de la Justice et Procureur général doit témoigner rapidement en commission parlementaire, devant les élus du peuple à l’Assemblée nationale. « Cela ne coûtera rien aux Québécois et nous permettra d’aller véritablement au fond de la question », a conclu Gérard Deltell.

(Source ici)

L’ADQ veut stopper la commission Bastarache

Le chef de l'ADQ, Gérard Deltell, a envoyé... (Photo: Archives PC)

(Source: Cyberpresse)

L’Action démocratique du Québec réclame la suspension de la commission Bastarache et la tenue d’une commission parlementaire afin d’entendre le témoignage de l’ancien ministre de la Justice, Marc Bellemare.

«On n’a pas entendu un seul témoin, et ça va tout croche. Ça ne sert à rien de continuer, car on s’en va dans un mur», a lancé ce matin le chef de l’ADQ, Gérard Deltell.Il a envoyé une lettre au premier ministre Jean Charest pour réclamer la tenue d’une commission parlementaire et l’audition de Marc Bellemare. L’ADQ avait déjà fait la même demande, en vain, il y a quelques semaines. (Suite ici)

« Le gouvernement libéral est complètement déconnecté des Québécois!»- Gérard Deltell

COMMUNIQUÉ

Bilan de la session parlementaire

« Le gouvernement du Parti libéral a démontré tout au long de la session qu’il est complètement déconnecté des Québécois. Jean Charest a posé un seul geste, soit celui de faire avaler aux contribuables le budget le plus choquant de l’histoire récente du Québec. En contrepartie, il a refusé d’écouter la population qui réclame quasi unanimement une commission d’enquête publique sur la construction. Définitivement, le Parti libéral est en rupture avec les Québécois! » Voilà ce qu’ont déclaré le chef de l’Action démocratique du Québec, M. Gérard Deltell, et la leader parlementaire, Mme Sylvie Roy, en dressant le bilan de la dernière session parlementaire.

Les dérives éthiques du gouvernement Charest ont également été nombreuses, ce qui n’a fait qu’ajouter au cynisme de la population à l’égard de la classe politique. « Quand vous avez trois ministres sous enquêtes par le DGE, un ex-ministre enquêté par la Sûreté du Québec, un ministre de la Sécurité publique qui est intervenu auprès de la SQ pour la délivrance d’un permis de port d’arme, les révélations de l’ex-ministre libéral Marc Bellemare, un député condamné pour avoir enfreint la loi sur le lobbyisme, un ministre des Affaires autochtones qui enfreint le code d’éthique du conseil des ministres en 2007, un conseil des ministres qui doit amasser 2,6 millions de dollars pour le Parti libéral, un premier ministre qui trouve normal de recevoir une rallonge de 75 000 $ de son parti, et j’en passe. Ça commence à être lourd pour les Québécois de voir leur gouvernement aussi enfoncé dans des problèmes éthiques », a déclaré le chef adéquiste.

Pour sa part, la leader parlementaire de l’ADQ a dénoncé le vide législatif du gouvernement libéral. « Alors que nous commémorons ces jours-ci le 50e anniversaire de l’élection de l’équipe du tonnerre de Jean Lesage, le contraste avec la faiblesse de l’actuel Parti libéral est vraiment désolant, et ce sont les Québécois qui en paient le prix », a prétendu Mme Roy, qui a également dénoncé les nombreux échanges d’insultes entre les libéraux et les péquistes durant la dernière session parlementaire

L’opposition officielle tout aussi déconnectée!

Au cours de la session, le Parti québécois et sa chef Pauline Marois ont également fait la preuve qu’ils ne vivent pas sur la même planète que les familles et la classe moyenne du Québec. Après avoir désavoué leur chef dans leur dernier colloque et s’être opposés à la réduction de 25 % des dépenses de publicités et de voyages dans les organismes gouvernementaux, les péquistes annoncent maintenant leur intention de fermer les CÉGEPS anglophones.

« Les péquistes ne cesseront jamais de nous surprendre par leurs nombreuses volte-face. Encore hier, en commission parlementaire, ils ont changé d’idée sur le Fonds des générations, qu’ils renient à présent. Le grand parti de René Lévesque n’est plus que l’ombre de lui-même », a soutenu M. Deltell.

L’ADQ demeure le seul parti d’idées!

Tout au long de la session, l’ADQ a proposé de nouvelles idées. Que l’on pense au débat sur la sécurité d’emploi dans la fonction publique ou à la prise de position en faveur d’une génération bilingue, en passant par l’abolition du Fonds des générations et la création d’un bureau de placement indépendant de la main d’œuvre dans le secteur de la construction, le parti de Gérard Deltell a osé défendre de nouvelles avenues pour le Québec. Rappelons également que l’ADQ a été le premier parti à proposer une commission d’enquête publique dans l’industrie de la construction. C’est également l’ADQ qui a mené sur le plan parlementaire le dossier des révélations de Me Marc Bellemare.

« Les véritables débats se passent chez nous. À l’Action démocratique du Québec, nous sommes les seuls qui ont véritablement les mais libres, et nous en sommes fiers. Notre travail et nos propositions se font en fonction des familles et de la classe moyenne du Québec. Pas des lobbys des affaires comme les libéraux ou des centrales syndicales comme les péquistes », a affirmé Gérard Deltell. D’ailleurs, le chef de l’ADQ a amorcé cette année une grande tournée du Québec, ce qui lui permet de prendre le pouls des citoyens dans toutes les régions.

L’ADQ, le parti des finances publiques

Lors du caucus précédant la dernière session parlementaire, le chef de l’ADQ avait annoncé la priorité de son parti pour les prochains mois : les finances publiques. « On peut assurément dire que c’est mission accomplie », confirme M. Deltell.

Les députés de l’Action démocratique du Québec ont été très proactifs pour dévoiler des dossiers économiques importants. Ce sont d’ailleurs les députés François Bonnardel, Janvier Grondin, Sylvie Roy et leur chef Gérard Deltell qui ont mis au jour de multiples faits, notamment les contrats fractionnés du ministère des Transports, les dépenses douteuses de la Caisse de dépôt et placement du Québec, le dévoilement de la fameuse « toile d’araignée » du ministère de la Santé ainsi que des failles dans le budget Bachand.

« Je suis excessivement fier du travail de l’équipe de l’ADQ. Jour après jour, nous faisons en sorte de démontrer hors de tout doute la pertinence de l’Action démocratique du Québec sur la scène politique », a conclu Gérard Deltell.

(Source ici)